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Soutenir une agriculture et alimentation plus durable

Image de la ressource
Au travers de ses compétences, la collectivité soutient, promeut et encourage des pratiques agricoles et alimentaires durables sur son territoire : - en menant des actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et de particules du secteur agricole (formation aux pratiques agro-écologiques, certification environnementale des exploitations...) - en mobilisant les acteurs du territoire, par exemple par le biais d’un PAT – projet alimentaire territorial – sur l’ensemble de la chaîne alimentaire (du producteur au consommateur) - en orientant ses actions et ses soutiens (techniques et financiers) pour accompagner des projets exemplaires et les filières agricoles locales et durables - par le biais de la commande publique (restauration collective publique, événementiel) - en sensibilisant les habitants aux enjeux et aux actions à mettre en place (alimentation moins carnée, respect de la saisonnalité, lutte contre le gaspillage alimentaire...)

Catégories :

Alimentation, Agriculture

Sommaire du dossier

Fiche action Cit'ergie

 

 

REFERENCES AU CATALOGUE CIT'ERGIE

Domaine 6 : Coopération – communication
Sous-domaine : 6.4. Agriculture, forêt
Mesure : 6.4.1.
Points (sur 500) : 12
Thématique : Alimentation
Secteur(s) réglementaire(s) : Agriculture

 

 

CONTEXTE ET ENJEUX

Le système agricole et alimentaire représente un tiersdes émissions territoriales françaises. Ce chiffre regroupe les émissions de gaz à effet de serre liées :

- à la production agricole sur le territoire français. L’agriculture émet du méthane – CH4 (élevage et sols), du protoxyde d’azote – N2O (fertilisation azotée et gestion des déjections animales) et du dioxyde de carbone – CO2 (consommation d’énergie).

- au système alimentaire français (transformation alimentaire, commerce des biens alimentaires, fabrication des emballages et gestion des déchets, transports et réfrigération).

Selon une approche « empreinte carbone », l’alimentation représente également environ 1/4 des émissions de gaz à effet de serre des Français.

Les impacts sont également importants sur la qualité de l’eau, la déforestation, la qualité des sols, la pollution de l’air (l'agriculture est notamment responsable de 20% des émissions de PM10 et 97% des émissions de NH3 (3/4 issu de l'élevage), la consommation d’eau et la biodiversité. La majeure partie des impacts environnementaux de l’alimentation se situe à l’étape de production agricole, et dépend donc en grande partie de la nature des aliments consommés et de leurs modes de production. Des marges de progrès existent. Par ailleurs l’ensemble des autres étapes de la chaîne alimentaire peut être optimisé pour limiter les impacts, qu’il s’agisse de la logistique et du transport, de la transformation, du conditionnement (emballages), de la distribution, de la consommation. Le gaspillage alimentaire, évalué à un tiers des quantités produites, représente simultanément un enjeu environnemental, économique et sociétal majeur en termes de pression sur les ressources et concerne tous les acteurs du producteur au consommateur.

L’agriculture - comme la sylviculture - est par ailleurs la seule activité économique capable de fixer du carbone atmosphérique. Selon son impact sur les terres agricoles et ses pratiques, l’agriculture peut permettre de capturer le CO2 contenu dans l’atmosphère et atténuer le changement climatique, mais elle peut également contribuer de manière forte à ceux-ci, par exemple en générant la déforestation.

Enfin, l’agriculture est un des secteurs les plus impactés par le changement climatique et une stratégie d’adaptation doit être mise en place.

Pour atteindre le facteur 4 (pour le secteur agricole, cela se traduit par une division par 2 des émissions de GES à l’horizon 2050), une transition agro-écologique de l’agriculture est indispensable, mais aussi une transition alimentaire, pour diminuer nos impacts sur l’environnement tout en améliorant notre santé.

Cette transition alimentaire devra comprendre une évolution du régime alimentaire car le contenu de l’assiette est déterminant pour la santé et pour l’environnement (moins de viande et de produits laitiers- l’élevage représentant 15% des émissions de GES -, davantage de végétaux, de légumes secs et de fruits secs, moins de sucre et produits gras et plus de variété), à associer à un plus grand recours à des aliments de qualité (bio, label rouge, appellation d’origine protégée, etc.) mais aussi davantage de produits locaux et de saison, moins d’emballages etc.

La lutte contre le gaspillage alimentaire est également indispensable : réduire les pertes, c’est réduire les impacts liés à la production des aliments (production agricole, transformation, transport…) mais aussi réduire les coûts d’achat de matière première, pour réinvestir dans la qualité.

La transition pourra se faire grâce à une meilleure information des consommateurs, des politiques ambitieuses dans les restaurations collectives, des initiatives dans les restaurants, les territoires, etc. De telles réorientations seront à même de soutenir les acteurs territoriaux des filières de qualité.

En intégrant une stratégie liée à l’alimentation, la collectivité contribue à réduire les émissions de GES (émissions indirectes - scope 3) ainsi qu’à sensibiliser les habitants du territoire à l’enjeu de l’alimentation et du climat.

Il existe enfin un enjeu social avec une personne sur 10 qui est actuellement en précarité alimentaire en France.

Soutenir une alimentation plus durable, sur le volet environnemental, consiste notamment à :

- Mettre à disposition des consommateurs des aliments à faible impact environnemental et promouvoir la consommation de ces produits alimentaires

- Réduire drastiquement les pertes et le gaspillage sur toute la chaine alimentaire

- Modifier les habitudes alimentaires pour rééquilibrer les régimes alimentaires, respecter la saisonnalité des produits, favoriser les produits locaux…

- Préserver les ressources, les terres agricoles

 

 

CONTEXTE REGLEMENTAIRE (Informations données à titre indicatif n'ayant pas de valeur légale)

- Le PREPA publié en juin 2017 vise pour le secteur de l’agriculture des projets pilotes visant à diffuser dans les exploitations agricoles les technologies et pratiques contribuant à réduire les émissions d'ammoniac ou de particules. Il s’agit de mettre en œuvre et de poursuivre l’appel à projets “Agr'air” cofinancé par l’ADEME (10 M€ sur 5 ans -lancement en nov.2016) et le ministère chargé de l’agriculture pour promouvoir des opérations collectives mettant en œuvre des actions reproductibles et pérennes fournissant des retours d’expérience.

- Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 : définition des Projets Alimentaires Territoriaux (PAT).

- Loi n° 2016-138 du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire, hiérarchise les actions en la matière :
« 1° La prévention du gaspillage alimentaire ;
2° L'utilisation des invendus propres à la consommation humaine, par le don ou la transformation ;
3° La valorisation destinée à l'alimentation animale ;
4° L'utilisation à des fins de compost pour l'agriculture ou la valorisation énergétique, notamment par méthanisation. »

- Sur la restauration collective :

    - LTECV (août 2015) obligation pour la restauration collective publique de mettre en place une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire

    - Projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable (présenté le 31 janvier 2018 en conseil des ministres) suite état généraux de l’alimentation) : 50% de produits durables en restauration collective en 2022 (issus de l'agriculture biologique, ou bénéficiant d’autres signes  de  qualité  ou  mentions  valorisantes  ou  présentant  des  caractéristiques  équivalentes, ou acquis en prenant en compte le coût du cycle de vie du produit.) dont au moins 20% de produits biologiques + diagnostic gaspillage alimentaire et mise en place du don pour les cuisines centrales (seuil à définir)

- Le Grenelle I (article 31) fixait l'objectif de 20% de surface agricole utile en agriculture biologique en 2020. Un objectif de 20 % d'agriculteurs formés à l'agriculture durable en 2012 avait aussi été fixé. L'article 33 fixait à 50% la part d'exploitations engagées dans une démarche de certification d'ici 2012 et un taux de 30 % d’exploitations agricoles à faible dépendance énergétique d’ici à 2013. Fin 2011, un bilan d’étape a montré 9000 diagnostics énergétiques réalisés sur les 100 000 qui étaient prévus dans le PPE.

 

 

REFERENTIEL D'ACTIONS

Légende de la nomenclature pour chaque action :

Niveau d’exigence/Complexité : C=Démarrer/Simple ; B=Consolider/Moyen ; A=Etre exemplaire/Complexe

 = Action Qualité de l’air= Action d’adaptation au changement climatique

Niveau C

Réaliser un diagnostic agricole et alimentaire de son territoire

La collectivité a été partie prenante (initiative, financement, soutien, participation à des réunions, avis…) d’un diagnostic, qui inclus :

- l’ensemble de la chaîne alimentaire

 - un volet chiffré concernant l’impact énergétique, GES et polluants atmosphériques de l’agriculture (de type Climagri)

 - un volet qualitatif pour identifier les attentes, les besoins, les pratiques et la nature des activités agricoles, y compris pour leur adaptation au changement climatique

- un volet sur le gaspillage alimentaire (volumes, sources, etc.)

Niveau B

Animer son territoire sur le sujet de l’agriculture et de l’alimentation durable

- Initier une concertation entre les acteurs (réunions professionnelles, réunions publiques…)

- Mener des actions de sensibilisation (réunions publiques, films, intervenants extérieurs, théâtre, expos, défis Famille à alimentation positive…)

- Mise en relation d’acteurs (producteurs-consommateurs-restaurateurs, commissions locales à l’installation – café installation-, limitation du gaspillage alimentaire, facilitation et accompagnement d’associations d’aide alimentaire, don …)

 

Niveau B

Améliorer la performance environnementale de la production agricole

- Favoriser l’installation de producteurs bios/ avec des pratiques agroécologiques

- Encourager les filières locales à rentrer dans des logiques de performance environnementale et d’écoconception : intégrations d’exigences et suivi d’indicateurs environnementaux dans les cahiers des charges, promotion des démarches HVE etc., formation à l’agroécologie

- Travail avec les AOC, IGP, marques régionales etc. pour qualifier les productions (notamment adaptation des territoires avec une importante filière élevage à une plus faible consommation de viande)

 

Les améliorations visent les champs suivants :

- l’efficacité énergétique sur les systèmes techniques (passage au banc d’essai des tracteurs, mesures particulières pour limiter la consommation d’énergie de la production laitière, des serres agricoles et le séchage, développement d’énergies renouvelables dans les bâtiments agricoles…)

- l’évolution des pratiques agricoles vers l’amélioration de la qualité des sols et l’augmentation de la séquestration carbone (fraction organique, réserve utile, rotations des cultures longues et à espèces multiples, maintien des prairies…) par le biais par exemple de la formation/sensibilisation

- la préservation des ressources en eau (espèces peu gourmandes en eau et amélioration des techniques d’irrigation…)

 - la limitation des émissions d’ammoniac et de particules (élevage et culture, par exemple : favoriser les appareils d’épandage plus performants et moins propices à la volatilisation des particules, encourager la couverture des fosses à lisier, attention lors du séchage et stockage, technique du backfire si le brûlage est autorisé par dérogation préfectorale)

 

Niveau B

Participer à améliorer la souveraineté alimentaire du territoire

- Préserver les terres agricoles via les documents d’urbanisme (évalué dans la mesure 1.3.1)

- Accompagner à la diversification des productions agricoles locales pour répondre aux besoins du territoire

- Intégrer les questions d’approvisionnement alimentaire (durables) dans les réflexions urbanistiques : types de commerces, marchés de détails et marché de gros (MIN), accès aux modes doux…

- Favoriser les regroupements de producteurs locaux pour optimiser la logistique du dernier kilomètre

- Valoriser les produits locaux / filières locales de qualité (création de marché de producteurs locaux, guide, cartographie…)

- En milieu urbain : accompagner l’installation de fermes urbaines ; de jardins partagés ou pédagogiques, des ruches, les plantations comestibles en milieu urbain (parcs, arbres d’alignements…), encourager la multiplication des potagers privés (et en profiter pour sensibiliser aux pratiques agroécologiques)

 

Niveau B

Modifier les habitudes alimentaires, notamment dans la restauration collective

- Revoir les approvisionnements en restauration collective publique : moins de viande, bio, qualité, local, saison

- Proposer un affichage environnemental et nutritionnel dans les restaurants collectifs

- Travailler sur les menus (équilibre alimentaire, part relative protéines végétales/animales, saisonnalité…)

- Ajuster les quantités aux besoins (prévention du gaspillage alimentaire)

- Lors des achats de matériels/rénovations importantes, réfléchir sur la globalité du repas (besoin en légumerie, cuisson basse température, contenants de différentes tailles pour les petites/grandes faims, salade bar, …)

- Former le personnel de la collectivité ou les soustraitants (recettes végétariennes, recettes en fonction des saisons, qualité des produits…)

- Lors des événements organisés par la collectivité ou les relais d’opinions (dans les mesures 5.2.2 et 6.5.2)

 

Niveau A

Participer concrètement à des installations et au maintien des pratiques agricoles durables

La collectivité s’engage concrètement par exemple via les moyens suivants :

- création d’une régie agricole et/ou utilisation de baux environnementaux

- acquisition, mise en réserve (convention de portage foncier EPF ou SAFER, stockage en direct par la collectivité) ou mise à disposition du foncier (terres ou bâtiment, fermes communales ou intercommunales, fermes relais, régies communales) en partenariats avec des associations (exemple Foncière Terre de Liens)

- installation de porteurs de projets exemplaires et création d'espaces-test (mise à disposition de terres, portage ou financement de bâtiments, aide à démarrage et au fonctionnement de la structure d'accueil, portage politique et technique du projet)

- dans les DOM, les mesures spécifiques DOM plan Ecophyto sont déclinées/soutenues localement (exemple : plateforme d’expérimentation « systèmes de culture innovants »adaptées au climat tropical, recherche sur les méthodes de lutte biologique…)  

 

Niveau A

Adopter une vision globale grâce à la formalisation d’un Projet Alimentaire Territorial (PAT)

- Formaliser son PAT (par exemple via la reconnaissance au niveau national par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation)

 

Niveau A

Mesurer et atteindre des objectifs ambitieux en matière d’agriculture et d’alimentation durable

- en lien avec les chambres d'agriculture, les coopératives agricoles et les agriculteurs : mise en place et suivi d'indicateurs en matière d'intrants (fréquence, quantité, produits...) selon les cultures, soutien et suivi technique des rendements/coût/impacts environnementaux d’espaces test agricoles…

- quantité de viande achetée dans la restauration collective (ratio moyen par repas) en diminution

- % de produits bio dans la restauration collective en augmentation : en métropole, objectif 20%, valorisé progressivement à partir de 3% (dans les DOM, suivi uniquement de l’évolution)

- pourcentage élevé de Surface Agricole Utile impliquée dans une démarche de certification (biologique, HVE) : en métropole, objectif 20%, valorisé progressivement à partir de 6% (dans les DOM, suivi uniquement de l’évolution)

- suivi d’un indicateur estimant la séquestration carbone dans les sols agricoles et les prairies

 

 

 

INDICATEURS

Indicateurs prioritaires

- Emissions directes de GES du secteur agriculture (tonne éq. CO2 et tonne/ha)

- Emissions directes de polluants atmosphériques du secteur agriculture (tonne et tonne/ha)

- Part de surface agricole certifiée agriculture biologique ou en conversion et haute valeur environnementale (%)

- Part de produits biologiques dans la restauration collective publique (%)

- Quantité moyenne de viande par repas dans la restauration collective publique (g/repas)

- Séquestration nette de dioxyde de carbone des sols et de la forêt (teq CO2)

Indicateurs complémentaires

Sur le secteur agricole

- Part de bio (et en conversion) dans la SAU

- Part de producteurs engagés dans une démarche agroécologique (hve niveau 3)

- Part de producteurs engagés dans une démarche qualité (signe officiels d’identification de la qualité et de l’origine –siqo : AOP, AOC, IGP, STD, label rouge, AB)

- % d'agriculteurs ayant suivi une formation pour améliorer la durabilité des pratiques agricoles (rapporté au nombre total d'agriculteurs) : gestion des intrants, de l'eau, énergies renouvelables, qualité des sols, rotation des cultures, biodiversité…exploitations agricoles sur le territoire

- % de terres agricoles louées en bail environnemental sur le territoire

- nb de contrats MAEC (mesures agroenvironnementales et climatiques)

- nb d'installationsconversions à l'agriculture biologique par an

- nb d’exploitations agricoles sur le territoire

- nombre de nouveaux agriculteurs installés grâce à l'intervention de la collectivité

- Surface d’agroforesterie

Sur le secteur de la transformation

- Taux de transformateurs travaillant avec des produits locaux (IAA, artisans)

Sur le secteur de la distribution

- Taux de commerces/points de vente dans lesquels on peut trouver des produits locaux

Sur le secteur de la restauration collective

- % de produits locaux dans la restauration collective

- % de produits avec des signes de qualité (siqo) dans la restauration collective

- % de repas végétariens dans la restauration collective (ou taux de prise de l’alternative végétarienne)

- Nombre de personnes formées aux enjeux de la restauration durable dans le personnel de la collectivité

- Quantités de gaspillage alimentaire en restauration collective par repas servi (volume de biodéchets)

Sur le secteur de l’événementiel

- % de bio ; de local ; de qualité, dans les événements proposés par la collectivité

- Quantité de biodéchets ; de déchets d’emballages

 

 

EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES

Montauban

A la cantine, les « menus bas carbone » sont affichés tel quel, et une campagne de sensibilisation aux liens entre climat et alimentation a été mise en place.

CC Puisaye Forterre

La collectivité a formé l’ensemble des cuisiniers de la restauration collective du territoire afin de savoir concevoir des menus végétariens, cuisiner « bio et local », s’adapter à la saisonnalité etc. avec l’appui de l’association « les pieds dans le plat »

Vals de Saintonge

L’EPCI est un « territoire zéro déchet », il réalise avec le syndicat des déchets des actions de sensibilisation auprès du public, comme un « défi famille zéro déchet » et anime des ateliers « cuisiner ses restes » auprès des familles.

PETR Briançonnais

Le Pays a mis en place une opération de sensibilisation des élèves, en collectant les déchets alimentaires à l’école et exposant sous forme de monticules ces déchets, pour donner à voir les quantités gaspillées chaque semaine.

CA de Chambéry

Mise en place d’un partenariat avec l'association la « Cantine savoyarde » pour collecter les dons alimentaires auprès des restaurants scolaires pour les distribuer aux plus démunis

Conseil départemental du Finistère

Création d’une carte collaborative en ligne pour identifier les actions en lien avec son Projet Alimentaire Territorial

Communauté d’agglomération Béthune-Bruay Artois Lys Romane

Formation auprès des agriculteurs sur la production d’énergie renouvelable, l’auto-consommation et la réduction des consommations pour la conservation des légumes

Communauté d’agglomération du Douaisis

Etude de faisabilité portant sur la création d’une filière de blé, farine, pain bio pour l’approvisionnement des cantines scolaires

Communauté de l’Aggloméréation Havraise

Soutien à l’installation de 2 maraîchers en ceinture périphérique du Havre grâce à la mise à disposition d’espaces expérimentaux agricoles.

Accompagnement de la reprise de 5 exploitations sur 8 en sursis, en agriculture tournée vers la vente directe et circuits courts (en plus d’un dispositif de financement en 2017).

Ville de La Possession à La Réunion

Mise en place un circuit de redistribution des excédents de production de 2 services de restauration scolaire, couplée par des actions d’éducation à la santé et au gaspillage alimentaires dans les écoles

Biovallée

Le territoire Biovallée®, qui regroupe 4 communautés de communes sur un tiers du département de la Drôme a effectué l’état des lieux de la production biologique sur son territoire dans le cadre d’un programme pour développer l’agriculture biologique et diminuer les intrants chimiques. Une carte présentant les données 2008 commune par commune (en surface et nombre d’agriculteurs) est téléchargeable sur le site Internet : http://www.biovallee.fr

Pays Thoursais

Le guide des produits locaux du Nord Deux-Sèvres recense les producteurs réalisant de la vente directe sur le Pays Thouarsais et le Pays du Bocage Bressuirais : http://www.pays-thouarsais.com/article.php3?id_article=6914

Métropole de Bordeaux

La politique nature (appréhender le rôle de la nature dans l’Agglomération, ses fonctions environnementales, sociales, économiques et son intégration dans les projets urbains) de la CUB déploie, entre autres, une stratégie de reconquête de l'agriculture sur le territoire communautaire via notamment une convention de partenariat avec la Chambre de l'agriculture pour la réalisation de diagnostics agricoles (logique de circuits courts).

Ville de Langouet

Consciente que l’ambition d’une autonomie alimentaire pour tous ne peut se réaliser sans une animation spécifique, la commune lance un projet structurant à trois dimensions :

  1. Un centre de ressources et de formationà la permaculture.
  2. Un lieu d’expérimentation et de création de jardins en permaculture.
  3. Une Station météorologique.

A travers cette campagne, la commune de Langouët souhaite promouvoir le développement collectif d'une alimentation saine pour tous au travers de la permaculture.

http://www.langouet.fr/realisations-developpement-durable/langouet-100-permaculture/

Grand Besançon : Une pépinière d’activité en maraîchage bio

Confrontée à la quasi-disparition de sa ceinture maraîchère, le Grand Besançon s’est associé à la chambre d’agriculture pour créer une pépinière d’activité en maraîchage bio et vente directe. Le foncier agricole est difficile d’accès pour les porteurs de projets en maraîchage : les terrains déjà exploités en périphérie sont très convoités par les polyculteurs éleveurs en place, et en ville la pression foncière fait monter les prix à des niveaux inaccessibles.  L’idée est de mettre le pied à l’étrier à trois candidats maraîchers. Pour l’accompagnement des « jeunes pousses », deux structures ont été missionnées. « La coopérative d’activité bisontine Coopilote offre un cadre administratif et juridique adapté (facturation des prestations, statut social, accompagnement du projet), tandis que les Jardins de Cocagne apportent leur expertise technique sur tout le volet conduite des cultures maraîchères, utilisation du matériel... 

Valcivières

Le premier bail environnemental a été signé à Valcivières, dans le Puy-de-Dôme (63). Il concerne plus de 7 ha de terres appartenant au Conservatoire des espaces et des paysages d’Auvergne et comporte 9 prescriptions environnementales spécifiques (maintien des surfaces en herbe, interdiction d’apports en fertilisants, interdiction du drainage, etc.). En signant ce bail d’une durée de neuf ans, le fermier estime gagner en visibilité et tirer profit de cet engagement notamment en termes de valorisation de sa production (fourme d’Ambert).

 


AUTRES RESSOURCES ET OUTILS

ADEME

- Guide « alimentation et environnement, champs d’action pour les professionnels », octobre 2016

- Guide « réduire le gaspillage alimentaire en restauration collective », avril 2017

- « Alléger l’empreinte environnementale de la consommation des français en 2030 vers une évolution profonde des modes de production et de consommation» , novembre 2014

- Émissions agricoles de particules dans l'air. État des lieux et leviers d'action. Plan particule, mars 2012

- Page ADEME à destination des collectivités

Réseau Action Climat

- https://reseauactionclimat.org/publications/gaz-effet-serre-assiette/

- https://reseauactionclimat.org/publications/coup-fourchette-pour-le-climat/

Autres

- Appel à projet du Programme National pour l’Alimentation (PNA)

- Les PAT (Projet alimentaire territorial) : http://agriculture.gouv.fr/comment-construire-son-projet-alimentaire-territorial

Les PAT, projets alimentaires territoriaux, définis dans la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt et pouvant être labellisés par le Ministère de l’Agriculture, sont la mise en place, à l’échelle d’un territoire, d’une gouvernance partagée entre les acteurs de la filière alimentaire, les élus et les consommateurs, afin d’appréhender de manière globale et systémique l’alimentation et de relever positivement les défis environnementaux, sociaux et économiques. Ils permettent de regrouper les acteurs de la filière alimentaire pour d’une part recréer des synergies économiques locales, et d’autre part fournir aux habitants des aliments produits, transformés et distribués à proximité et de manière durable. Si l’aspect économique est prégnant dans les PAT, le volet environnemental est une constituante essentielle mais parfois peu développée, qui pourrait donc être renforcé via son intégration dans le PCAET.

- Le Groupe d’Etude des Marchés Restauration Collective et Nutrition (GEMRCN, qui dépend de la direction des affaires juridiques du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie) : recommandations relative à la nutrition basé sur les objectifs du Programme National Nutrition Santé (PNNS), celle-ci servant d’aide dans l’élaboration des cahiers des charges des contrats de restauration collective. Le suivi des recommandations minimales permettrait de réduire les quantités de viande servies (2 fois trop actuellement dans les cantines scolaires par rapport aux besoins nutritionnels).

- Destiné aux collectivités et aux entreprises, OPTIGEDE est une plate-forme d'échanges et de diffusion d'outils et de retours d'expérience sur la prévention et la gestion des déchets

- AGRIBALYSE® est un programme scientifique lancé en 2010 par l'ADEME avec 14 partenaires de la recherche et des instituts techniques agricoles. Il permet aujourd'hui de mettre à disposition un inventaire de cycle de vie des produits agricoles (ICV) afin d'évaluer leur impact environnemental :

- Clima’Agri : outil diffusé par l’ADEME qui permet de faire un bilan territorial de l’impact de l’agriculture et de la forêt en termes de consommation d’énergie et d’émission de GES. Il permet également de faire des simulations pour évaluer l’intérêt d’actions envisagées. C’est un outil assez complet - et complémentaire au Bilan Carbone® territoire sur la partie agriculture et forêts - pour :

- Quantifier l’énergie mobilisée et les émissions de GES sur le territoire et en amont (intrants).

- Quantifier les productions permises par la photosynthèse du territoire : alimentaires (végétales et animales), énergétiques (bioénergies) et biomatériaux.

- Alimenter la réflexion sur l’analyse territoriale : potentiels des bioénergies et biomatériaux versus alimentation ; surface mobilisée par les intrants importés sur le territoire (autoproduction-autonomie / dépendance) ; coproduits générés (végétaux, animaux, IAA, bois) valorisables.

- Outil Etiquettable (pour calculer le bilan GES de son alimentation)

- « L’alimentation, un nouvel enjeu de développement durable pour les territoires », CGDD, septembre 2017

- Pour communiquer auprès du public

    - Site ademe / écocitoyen

    - Guide grand public (possibilité d’en commander pour les collectivités) : « Mangez mieux, gaspillez moins »

    - Exposition pour les collèges sur alimentation durable (fin 2018)

    - Calendrier de saison Good planet

    - Jeu « Ca suffit le gâchis »

    - Guides de recettes

- Campagne du réseau Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) « Manger bio et local, c’est l’idéal »

- Guide sur la commande publique et la restauration collective « durable » du Réseau Grand Ouest des acheteurs publics (à venir)

- « Construire ensemble des circuits alimentaires de proximité. Guide à destination des élus et des animateurs de territoires », AFIP Bourgogne/Franche-Comté

http://www.afip.asso.fr/telechargement/Guide%20circuits%20courts%20AFIP%20BFC.pdf

- « Guide pratique pour l’intégration de produits bio, locaux et équitables en restauration collective », Equi’sol, ADAYG et ADABIO :

http://equisol.free.fr/PDF/CRTR/Guide%20pratique%20Restauration%20citoyenne.pdf

- « L’intégration de critères relatifs à la quantification des émissions de gaz à effet de serre dans les marchés publics. Document de synthèse », février 2008, Réseau Grand Ouest, commande publique et développement durable : http://www.reseaugrandouest.fr/IMG/pdf/synthese_GES.pdf

- Association "un plus bio", premier réseau national  de cantines bio http://www.unplusbio.org/

- Mon restau responsable de la Fondation pour la Nature et l’homme

- « Pour le même prix, manger mieux tout en réduisant notre impact sur la planète, c'est possible ! » 

Étude WWF France - ECO2 Initiative

- La viande au menu de la transition alimentaire : enjeux et opportunités d'une alimentation moins carnée – Étude Terranova

- Afterres 2050 scénario de transition agricole, alimentaire et climatique   Solagro

- AGRESTE : Statistiques, évaluation et prospective agricole

- Bail rural environnemental : Ce bail permet d’inscrire dans la gestion d’un site une liste limitative de pratiques culturales susceptibles de protéger l’environnement

 http://www2.developpement-durable.gouv.fr/Le-bail-rural-environnemental.html

- Site Internet de l’association Terre de Liens : www.terredeliens.org

- Site Internet de la SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) : www.safer.fr

 

 

 

LIENS ENTRE LES FICHES ACTIONS

Liens avec les autres actions :

- 1.2.3, 3.3.5  sur les déchets 

- 3.3.4. : Préserver la biodiversité du territoire et développer des espaces verts

- 4.2.3 : Optimiser la logistique et la gestion des flux de marchandises sur le territoire

- 5.2.2 : Etre exemplaire en matière d'éco-responsabilité de la commande publique

- 6.5.2. : Inciter les citoyens à une consommation responsable, limiter l'emprise de la publicité et mobiliser les relais d'opinions

 

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