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Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie
15 000 litres, c'est le volume d'air quotidien dont a besoin un être humain pour vivre. Les polluants atmosphériques sont pourtant nombreux dans notre environnement et se divisent en deux catégories :
les polluants primaires, directement issus des sources de pollution ;
les polluants secondaires, qui se forment par transformation chimique des polluants primaires dans l'air.
Ces polluants affectent la qualité de l'air extérieur (particules ou poussières en suspension, les oxydes d'azote et de souffre, les composées organiques volatils ou encore les métaux lourds) mais aussi la qualité de l'air intérieur. Que ce soit dans nos logements, nos moyens de transport, nos lieux de transport, nous sommes en effet dans des lieux clos 80% de notre temps. Les sources de pollution à l'intérieur sont nombreuses : matériaux de constructions, peintures et produits de décoration, appareils à combustion, produits d'entretien sans compter les apports de l'air extérieur. Aérer son logement fréquemment, ne pas surdoser les produits d'entretien ou faire vérifier ses installations de chauffage sont autant degestes qui permettent d'améliorer la qualité de l'air intérieur.
Les impacts sont nombreux : morts prématurées, développement de pathologies respiratoires et cardio-vasculaires, pluies acides ou encore altération de la biodiversité. Près de 48 000 décès prématurés par an sont ainsi liés à la pollution de l'air extérieur. Les coûts de la pollution de l'air sur la société se répercutent également sur l'économie. En 2012, le Commissariat Général au Développement durable chiffrait le coût de la pollution par les particules sur la santé entre 20 et 30 milliards d'euros par an.
Les effets des polluants atmosphériques sont classés en deux groupes :
les effets immédiats (après une exposition de courte durée) : manifestations cliniques, fonctionnelles ou biologiques telles que les irritations oculaires ou des voies respiratoires, des crises d'asthme, des troubles vasculaires ou respiratoires qui peuvent mener à une hospitalisation.
les effets à long terme (après des expositions répétées ou continues) : les polluants de l'air entraînent alors une baisse de l’espérance de vie et au développement ou à l'aggravation de maladies chroniques (pathologies cardiovasculaires, cancers, pathologies respiratoires, etc.).
C'est cette exposition chronique à la pollution de l'air qui produit les impacts les plus importants sur la santé.
Pour en savoir plus sur les impacts de la qualité de l'air, vous pouvez consulter cette page.