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Le coût de l'inaction

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Optimisation budgétaire, attractivité économique, qualité de vie : autant d'opportunités et de raisons d'agir à travers la mise en oeuvre d'un PCAET. Raisons auxquelles il faut en ajouter une autre : le coût de l'inaction.

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Pourquoi mettre en place un PCAET ?

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Le coût de l'inaction face au changement climatique

Les événements extrêmes liés au changement climatique, susceptibles de se répéter plus fréquemment, sont maintenant clairement connus. Le Rapport Stern a été le premier à évaluer l’impact économique des effets du changement climatique. Conclusion : le coût de l’inaction est supérieur au coût de la prévention (le coût de l’inaction est estimé, selon les scénarios, de 5 % à 20 % du PIB mondial, contre 1 % pour celui de l’action)

 Source : Kit pédagogique sur les changements climatiques, Réseau Action Climat France, 2015 

Depuis, le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a lui aussi mis l’accent sur le coût économique de l’inaction. Ses conclusions sont sans appel : plus les gouvernements tardent, plus la charge sera lourde.

Autre point à relever concernant le rapport action-inaction : l’impact financier de la sinistralité dans le domaine de l’assurance dont l’accroissement provoquera l’augmentation des primes d’assurance pour les collectivités comme pour les usagers.

''En 1900-1910, on estime à 10 le nombre d’aléas climatiques majeurs par an non prévus. Pour 2050, la projection est de 280 aléas, alors que les sociétés d’assurances sont dimensionnées pour 50-60 aléas. D’où la nécessité de l’adaptation, face à un système assurantiel qui ne fonctionnera plus.''
Hervé Pignon, Directeur régional ADEME. Journée « Stratégies territoriales d’adaptation au changement climatique » - Avril 2013. MEDCIE Nord – Pas de Calais – Picardie 


Les collectivités locales sont en première ligne dans l’anticipation des conséquences du changement climatique sur leur territoire et sur la mise en œuvre de mesures d’ adaptation. Les modélisations démontrent que le coût de l’adaptation sera largement inférieur au coût de la réparation. Raison de plus pour agir dès maintenant en fonction des spécificités de son territoire : optimisation du confort des bâtiments grâce à l'énergie passive, protection contre les inondations, diversification des activités touristiques directement impactées par le climat, etc.

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