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Mobilité - faits et enjeux

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Au cours de la période 1973-2015, la part des transports dans la consommation finale énergétique a progressé de 20 à 33 %, s'élevant à 49,4 millions de Tonnes équivalent pétrole (TEP). Cette augmentation constante a pour conséquence une hausse mécanique des émissions de gaz à effet de serre (GES) ainsi qu'un accroissement des émissions de polluants, notamment les résidus de combustion que sont les NOx (oxydes d'azote), COV (Composés Organiques Volatils) et les particules fines (PM10, PM2.5).

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Mobilité

Sommaire du dossier

Le rôle essentiel des collectivités territoriales

Le transport routier (marchandises et personnes confondues) concentre plus de 80 % de la consommation d'énergie du secteur et est responsable de plus de 90 % des émissions de CO2. Il dépend presque exclusivement des produits pétroliers, dont les prix sont fluctuants et souvent à la hausse, le rendant vulnérable sur le plan économique et conduisant à une précarité énergétique des ménages.

Jusqu’à présent, les choix d’urbanisme opérés ont généré un phénomène préoccupant d’étalement urbain. Ce modèle, à la fois très énergivore, consommateur d’espace et fragilisant les équilibres dans les espaces naturels, repose sur l’utilisation du véhicule particulier. On constate ainsi une importante augmentation du recours à la voiture individuelle (aujourd’hui, près de 40 % des ménages français disposent de plusieurs voitures contre 16 % en 1980) et des distances moyennes parcourues par ménage (le kilométrage total s’est accru de 39 % entre 1990 et 2005).

L'étalement urbain ne peut être vu comme le seul facteur explicatif de ces consommations. Nombre de trajets de courte distance sont en effet effectués en voiture alors que des modes de déplacement moins polluants et moins énergivores peuvent s'y substituer avantageusement : la marche à pied, le vélo, le covoiturage, les transports en commun. Rappelons que les émissions de GES dues aux transports proviennent à 93% du trafic routier.

Le transport de marchandises, quant à lui, se fait presque exclusivement par la route, malgré les efforts fournis pour le développement du transport par voies ferroviaires et fluviales et du transport multimodal.


Dans ce contexte, les collectivités territoriales ont un rôle particulièrement important à jouer sur la problématique des transports. Par leurs politiques d'urbanisme et d'aménagement, elles organisent et répartissent les activités sur le territoire (logements, zones d'emplois, équipements publics, ...) et définissent le schéma de circulation douce. Concomitamment à la création d'infrastructures sécurisées, elles peuvent également inciter leurs habitants à changer leurs habitudes à travers des politiques incitatives de modes actifs, d'utilisation de transports en commun, de mise en place de nouveaux services de mobilité tels que le covoiturage et l'auto-partage. Ces actions reposent sur des investissements de moyen / long terme dont les impacts environnementaux et financiers s’inscriront sur les décennies à venir.

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