Mobilité - faits et enjeux
Au cours de la période 1973-2015, la part des transports dans la consommation finale énergétique a progressé de 20 à 33 %, s'élevant à 49,4 millions de Tonnes équivalent pétrole (TEP). Cette augmentation constante a pour conséquence une hausse mécanique des émissions de gaz à effet de serre (GES) ainsi qu'un accroissement des émissions de polluants, notamment les résidus de combustion que sont les NOx (oxydes d'azote), COV (Composés Organiques Volatils) et les particules fines (PM10, PM2.5).
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Diminuer la mobilité carbonée, un enjeu sanitaire
La mobilité est également un secteur clé dans le domaine de la santé. Une étude de l'agence Santé publique, parue en 2016, estime le nombre de morts dus aux particules fines à 48 000 par an en France. Réduire les énergies carbonés dans les transports permet une amélioration de la qualité de l'air par réduction des émissions de polluants.
Par ailleurs, les nuisances sonores sont souvent associées aux infrastructures routières. La réduction de la circulation et le changement de motorisation (électrique notamment) permettent de lutter efficacement contre le bruit du trafic routier.