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Résilience des territoires - faits et enjeux

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"La résilience désigne la capacité d'une organisation, d'un groupe ou d'une structure à s'adapter à un environnement changeant. Selon le CEREMA, appliquée aux sociétés humaines, "un peuplement est résilient s'il sait et peut trouver les capacités nécessaires pour son adaptation face à des aléas qui le menacent". Pour les territoires, la résilience renvoie donc à leur capacité 'à transformer les changements, et notamment les changements climatiques, en opportunités sociales et économiques sur le long terme" (Source : Cerema, la résilience un outil pour les territoires). Les actions d'adaptation au changement climatique constituent l'une des clés de la résilience sur les territoires. Le diagnostic de vulnérabilité permettra au territoire engagé dans une politique Climat Air Energie d'identifier les risques liés au changement climatique et les changements à opérer. Le risque climatique résulte du croisement entre l'aléa climatique (augmentation des températures, les inondations, la multiplication des événements extrêmes, etc.), de l'exposition des populations et de la vulnérabilité du territoire.

Catégories :

Résilience des territoires

Sommaire du dossier

L'adoption de mesures dites sans regret

Les actions à mettre en oeuvre pour conduire le territoire vers la résilience doivent répondre à différents critères. Elles doivent être flexibles et s'adapter à la production de nouvelles connaissances, ne pas entrer en conflit avec le principe d'atténuation du changement climatique et présenter des bénéfices pour le territoire, quelque soit la situation future. On parle alors de mesures sans regret : ces actions présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Ce type d'actions participe alors à l'attractivité socio-économique du territoire et à l'amélioration du cadre de vie. Valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.

 

 

La lutte contre le changement climatique peut donc constituer un investissement efficace y compris à court terme : allègement des dépenses, développement économique local, amélioration du bien être etc. Le territoire peut développer de nouvelles filières ou activités économiques, non délocalisables. Les actions d’adaptation par la réorientation ou l’accroissement de la robustesse des activités peuvent éviter des crises ou permettre une requalification des activités du territoire en douceur. Il est aussi important de faire rentrer dans l'équation le coût de l'inaction : ne pas agir aujourd'hui peut avoir des répercussions financières lourdes pour l'avenir.

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