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Bâtiments - faits et enjeux

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Qu’il s’agisse de logements ou de bureaux, le secteur du bâtiment présente un fort potentiel d’économie d’énergie et une importante exposition aux risques climatiques. En cela, il est un secteur d’action prioritaire, qu’il s’agisse de rénover le parc bâti existant, de construire des bâtiments neufs performants ou de réduire la demande énergétique par les usages et les équipements. En étant exemplaires dans la gestion de leur patrimoine bâti, les collectivités acquerront la légitimité pour inciter les acteurs du territoire à mener des opérations de rénovation énergétique.

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Sommaire du dossier

Rénover le bâti existant, un enjeu majeur

Les secteurs résidentiel et tertiaire, autrement dit les bâtiments, représentent en France 43 % des consommations énergétiques finales (dont 2/3 pour le résidentiel) et 16,5 % du total des émissions de GES en 2015 (source CITEPA).

La consommation d'énergie associée au bâtiment est essentiellement due au chauffage et les émissions de GES qui en découlent au mode de chauffage. La France compte près de 35 millions de logements en 2016, dont 60 % ont été construits avant 1975 (antérieurement à la première réglementation thermique). Malgré le renforcement de la réglementation thermique et l'amélioration des équipements, les émissions de GES du secteur du bâtiment ne cessent de croître depuis 20 ans.

Pour atteindre les objectifs de division par 4 des émissions de GES en France d’ici 2050 et pour prendre en compte la forte exposition des bâtiments aux événements climatiques extrêmes (tempêtes, inondations, retrait –gonflement des argiles), de nouvelles pratiques doivent émerger. Les actions à mener visent tous les types de bâtiments. Elles doivent permettre une meilleure performance énergétique des enveloppes, la mise en oeuvre de système de chauffage performant et peu émetteur de GES ainsi que la production d'ENR, notamment en autoconsommation.

Rénover le bâti existant, un enjeu majeur

La rénovation thermique doit permettre de réduire les émissions de GES, la dépendance aux énergies fossiles et la facture énergétique du pays et des ménages, parmi lesquels 3,4 millions de foyers sont en situation de précarité énergétique.

Près de la moitié des bâtiments (bureau et résidence confondus) en France ont été construits avant 1975. Leur consommation moyenne est d’environ 240 kWh énergie primaire/m²/an alors que la réglementation thermique actuelle dans le neuf se situe autour de 50 kWh/m²/an (modulée selon la zone climatique). Sans atteindre une telle performance pour les projets de rénovation, les gains énergétiques potentiels sont considérables.

La LTECV reprend l’objectif (du plan de rénovation énergétique de l’habitat - PREH) de 500 000 rénovations par an, réparties entre 380 000 logements privés et 120 000 logements dans l’habitat social. Elle prévoit aussi que d’ici 2025, toutes les " passoires énergétiques " consommant plus de 330 kWh/m² (étiquettes F et G) devront faire l’objet d’une rénovation énergétique. Des labels de performance énergétique tels que BBC Rénovation ou HPE Rénovation s'appliquent spécifiquement à la rénovation thermique.

 

 

Aujourd'hui, le rythme de rénovation thermique n’atteint pas l'objectif fixé au niveau national. Il est plutôt de l'ordre de 300 000 /an. L'effort des collectivités est donc essentiel pour soutenir les opérations de rénovation thermique

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